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Le gibet de Montfaucon

Les Fourches de la grande Justice de Paris étaient le principal et le plus grand gibet des rois de France. Il n'en reste aucune trace visible. Érigé à Paris sur la butte de Montfaucon, à cent cinquante mètres de l'actuelle place du Colonel-Fabien, il a fonctionné depuis au moins le début du 11ème siècle jusque sous le règne de Louis XIII.
Construites vraisemblablement vers 1027 par la Haute Justice du comté de Paris. (cf Wikipédia)



  • Le gibet de Montfaucon (Article) : de Wikipédia.

  • Le gibet de Montfaucon (Vidéo conférence) : Sur la chaîne Criminocorpus sur l’Histoire de la justice : Le principal gibet de la ville de Paris, apparaissant au 11ème siècle et actif pendant environ 5 siècles. Conférence présentée par Pierre Prétou, agrégé d’histoire, certifié en sciences criminelles et maître de conférences en histoire du Moyen Âge à l’université de La Rochelle. (56 mn)

  • Les fourches patibulaires du Moyen Âge à l’Époque moderne (Article) : Parallèlement à l’histoire des exécutions publiques, de nombreuses questions les accompagnent : où étaient-elles érigées et comment étaient-elles construites ? Qui en étaient les propriétaires ? Au-delà d’un symbole de justice, s’apparentaient-elles à une manifestation du pouvoir et de l’autorité ? Ne servaient-elles qu’à la pendaison ou jouissaient-elles de fonctions plus variées ? (OpenEditions – 5 pages)

  • La voirie de Montfaucon, illustration d'une politique d'hygiène publique (Article) : Montfaucon demeure encore tristement célèbre. A la fin du 19ème siècle, il n'évoquait certes plus les fourches patibulaires, mais, devenu le réceptacle des immondices parisiens, il restait fidèle à son image : toutes les déjections de la ville s'y entassaient et on y avait établi un centre d'équarrissage. Montfaucon était un endroit où se concentraient les nuisances et d'où s'échappaient des odeurs pestilentielles que le vent portait parfois jusqu'au centre de Paris. C'est à ce titre que Montfaucon était connu et préoccupait les hygiénistes. (Persée – 15 pages)

  • Les lieux d'exécution comme espaces d'inhumation (Article) :  Les corps enterrés aux furca patibularia sont ceux des « mauvais chrétiens », c’est-à-dire des criminels privés de sepultura christiana. Les premières mentions de privation de sépulture chrétienne apparaissent au xe siècle, époque à laquelle, grâce à l’action de l’Église, s’institutionnalisent les pratiques funéraires. Dès lors, le cadavre des « mauvais chrétiens » subit un traitement spécifique : il doit – entre autres – être déposé extra cimiterium et en périphérie de celui-ci  (Cairn - 5 pages)

[MàJ 30/03/2022]